La responsabilité sociale des entreprises au Québec

Perceptions, défis et pistes de solutions

Credo est fière de partager son étude sur la responsabilité sociale des entreprises en collaboration avec l'Institut du Québec et le pôle IDEOS de HEC Montréal. L’étude propose des pistes d'action concrètes pour accélérer l'adoption de pratiques plus socialement responsables chez les entreprises québécoises. L’étude a été réalisée grâce au soutien financier de Fondaction et de Boralex.

Extraits de l’études

Introduction

Soumises à une pression croissante, les entreprises devront de plus en plus intégrer les notions en responsabilité sociale d’entreprise (RSE) dans leurs pratiques d’affaires. Les experts sont unanimes : les prochaines années et décennies seront assurément marquées par un virage incontournable en matière de pratiques de RSE. Pour participer à cette mouvance et demeurer concurrentielles, les entreprises québécoises doivent poursuivre et accélérer leur évolution. Ce rapport s’adresse aux dirigeants et dirigeantes d’entreprises et aux décideurs et décideuses politiques souhaitant avancer sur le plan de la responsabilité sociale des entreprises à l’orée de cette nouvelle décennie, caractérisée par des crises sanitaires, écologiques et sociales, ainsi que par un besoin de rupture avec les façons de faire traditionnelles. De façon plus précise, à travers ce rapport, nous visons à :

  1. Mesurer et analyser la perception et la mise en œuvre de la RSE par les dirigeants et dirigeantes d’entreprises québécoises;

  2. Identifier les obstacles au déploiement plus important de la RSE au Québec;

  3. Offrir des pistes de solutions aux dirigeants et dirigeantes d’entreprises et aux décideurs et décideuses politiques du Québec pour favoriser une RSE accrue.

Quelques recommandations

Pour aider les entreprises à prendre le virage RSE et à faire leurs premiers pas dans cette aventure, les auteurs du rapport proposent plusieurs pistes d'action. « Amorcer une véritable réflexion sur la place de la responsabilité sociale dans leur modèle d'affaires et leurs pratiques nous semble être la première chose à faire, soutient Christian Bélair, président et associé principal chez Credo. Mais pour ce faire, les entreprises doivent accepter de revoir leur posture et leurs valeurs afin de déterminer si leurs stratégies et leurs actions participent positivement aux défis sociaux et environnementaux actuels ».

Les entreprises doivent ensuite susciter l'adhésion de tous leurs contributeurs : membres du conseil d'administration, gestionnaires et employés. Elles doivent ainsi revoir la gouvernance et les mécanismes d'évaluation de la performance de leurs gestionnaires afin de mettre en place les conditions nécessaires pour rencontrer leurs objectifs de responsabilité sociale. Pour s'assurer d'implanter des changements durables, elles doivent aussi s'activer à développer une réelle culture de responsabilité sociale au sein de l'entreprise

Par ailleurs, l'étude révèle que les entreprises québécoises les plus avancées dans leur réflexion en matière de RSE n'aspirent plus uniquement à avoir un impact positif sur leur environnement immédiat, mais sur l'ensemble de leur chaîne de valeur, à savoir leurs clients et clientes, leurs fournisseurs, les gouvernements, leurs bailleurs de fonds, voire même, leurs concurrents.

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